Auto revue – Mercedes-Benz EQB300 4MATIC
Le juste milieu
Le 300 4MATIC est la version milieu de gamme du Mercedes-Benz EQB électrique. Son moteur électrique supplémentaire lui garantit des prestations supérieures et promet une adhérence accrue.
Un SUV électrique pour sept
Mis à part l’exotique Tesla Model X, l’EQB est le seul SUV disponible en version 7 places (en option), ce qui le rend particulièrement intéressant pour les familles nombreuses. Mais ne vous attendez pas à un miracle non plus. Les strapontins de la troisième rangée sont à réserver à des (grands) enfants jusqu’à 1,65 mètres et pour des petits trajets.
Son empattement de 2,83 mètres se traduit par un habitacle spacieux au niveau des jambes, à l’avant comme à la deuxième rangée, et un coffre généreux. Seul petit bémol : du fait de la présence de la batterie dans le plancher, celui-ci est plus élevé qu’à bord d’une voiture à moteur thermique, de sorte que les passagers arrière voyageront avec les genoux quelque peu relevés. La banquette arrière manque aussi un peu de courbes, ce qui nuit au confort.
66,5 kWh doivent suffire
Si l’on en croit Mercedes, une batterie d’une capacité nette de 66,5 kWh doit suffire. L’EQB 250, le 300 4MATIC et le 350 4MATIC sont tous trois équipés de la même batterie. Sur les versions 300 et 350 à transmission intégrale, elle promet une autonomie de 395 à 419 kilomètres, tandis que sur la version 250 à deux roues motrices, le rayon d’action varie entre 433 et 469 kilomètres.
Avec une consommation de 19,3 kWh/100 km à l’issue du test effectué par beau temps, nous avons pu parcourir environ 340 kilomètres avec notre 300. C’est correct, mais cela n’a rien d’extraordinaire pour une voiture de cette gamme de prix. La vitesse de chargement en courant alternatif est de 11 kW, ce que n’est pas exceptionnel non plus. L’EQB n’impressionne pas davantage au niveau du chargement rapide en courant continu à 100 kW, en comparaison avec les 135 kW de la concurrence, comme l’Audi Q4 e-tron et la VW ID.4.
Suffisamment rapide
Les deux moteurs électriques du 300 entraînent les quatre roues et génèrent ensemble une puissance intéressante de 228 ch et un couple de 390 Nm. Assez pour le propulser à 100 km/h, départ arrêté, en huit petites secondes. La vitesse de pointe est bridée à 160 km/h, à l’instar des deux autres versions EQB.
Avec ses 190 c et ses 385 Nm, il faut à la version de base EQB 250 1,2 seconde en plus pour le même résultat. Bien que le couple soit à peine plus faible que celui du plus onéreux 300, ce dernier apparaît nettement plus nerveux. Grâce à la transmission 4MATIC, vous ne serez jamais surpris par un manque d’adhérence, ce qui est évidemment un atout sur routes humides ou glissantes.
La plus-value du ‘300’ par rapport au ‘250’ ne réside pas dans son autonomie, mais plutôt dans son caractère plus nerveux et dans son surplus d’adhérence et de sécurité de par les deux roues motrices supplémentaires. Si vous estimez ne pas en avoir besoin, vous pourrez consacrer les € 5000 économisés à l’achat de quelques options sympas.
1930 Zaventem
1930 Zaventem