Auto revue – Citroën C5 X Plug-in Hybrid
A mi-chemin entre un break, un crossover et une berline à hayon, la C5 X semble vouloir revenir aux fondamentaux de la marque en privilégiant l’excentricité par rapport au conformisme. Tout en s’inscrivant dans l’air du temps et en apparaissant au final comme un véhicule parfaitement cohérent.
Comme un tapis volant
Citroën présente la C5 X comme la voiture idéale pour partir en voyage, avec un habitacle spacieux, un coffre volumineux (545 litres) et facile d’accès, une excellente insonorisation (grâce aux vitres isolantes) et un confort de conduite qui évoque un tapis volant. En effet, la CX 5 absorbe quasi toutes les irrégularités de la route et filtre idéalement les bruits environnants, nettement mieux que son frère SUV, le C5 Aircross. La suspension à commande électronique et ses amortisseurs spécifiques constituent une vraie plus-value. A tel point que vous risquez à la longue d’oublier de ralentir devant un casse-vitesse. Le revers de la médaille, c’est le manque de précision de la direction et une sensation de lourdeur lorsque vous abordez un virage un peu trop rapidement. La CX 5 n’est assurément pas conçue pour les conducteurs sportifs. En effet, si vous avez tendance à appuyer sur le champignon, vous pouvez oublier le plaisir du fonctionnement tout en douceur du moteur à essence à assistance électrique et de la boîte automatique et vous aurez à supporter les hurlements du moteur et des changements de rapport pas toujours opportuns.
Un habitacle sobre au confort soigné
Le poste de conduite de la C5 X n’est pas du tout aussi excentrique que le look extérieur du véhicule. Le système multimédia et l’interface homme-machine répondent aux attentes, sans plus. Ici, pas de Curved Display ni de 3D Cockpit, mais plutôt un écran tactile facile d’utilisation et deux touches physiques pour accéder directement au menu principal et aux paramètres de la voiture. Dans l’ensemble, les matériaux sont corrects, si ce n’est la présence ici et là de plastiques rigides – économie oblige – surtout dans le bas, sous la hauteur des hanches. En revanche, les sièges sont d’excellente facture. Pas précisément au niveau de la forme, mais plutôt au niveau du rembourrage en mousse structurée, laquelle offre à la fois soutien et souplesse.
Des prestations dans la moyenne
Dans le meilleur des cas, nous avons pu parcourir 50 kilomètres avec une batterie à pleine capacité. Une fois la batterie à plat, tablez quand même sur une consommation de 7 à 8 litres d’essence aux 100 kilomètres, même si vous conduisez votre C5 X en ‘bon père de famille’. Quant à la boîte automatique à 8 rapports, elle comblera tous ceux qui aiment conduire avec un gant de velours. La batterie se recharge tout en roulant via le système de régénération (deux positions : normale et élevée) ou en branchant le véhicule à une prise de courant avec le câble de recharge fourni. Le chargeur de bord est limité à 3,7 kW. Si vous payez un upgrade, cette CX 5 peut tirer 7,4 kW d’une wallbox ou d’une borne de recharge publique.
