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Conseils pour une conduite écologique

Temps de lecture : 3 minConseils & astuces
La conduite écologique devient un sujet brûlant : les carburants ont considérablement augmenté (environ 2 €/litre), mais surtout l’urgence environnementale n’est plus une projection lointaine, elle est bien là, étayée par les rapports du GIEC qui nous arrivent actuellement.
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Alors, parce que nous avons besoin de nous déplacer, et que tout le parc auto n’a pas encore fait sa transition écologique, adopter une conduite écologique a vraiment du sens. Et comme souvent écologie rime avec économies, vous pouvez économiser jusqu’à 15%, voire 20% de carburant ! Voici quelques conseils.

Pneumatiques : on met la (bonne) pression

Les pneumatiques sont des organes de sécurité, leur rôle est essentiel dans la tenue de route de votre véhicule et dans ses capacités de freinage. Mais, savez-vous qu’ils peuvent également vous permettre de limiter vos émissions de CO2 ? Pour cela, il est important de veiller à ce qu’ils soient correctement gonflés : ni trop, ni trop peu.

**Bien gonfler ses pneus ** Quelle est la bonne pression ? Ne cherchez pas loin, elle est en général indiquée à l’intérieur des portières ou dans la trappe à carburant, et forcément dans le carnet d’entretien.

Pour mesurer la pression de manière fiable, mieux vaut intervenir sur pneus froids. Si toutefois vous devez le faire sur pneus ayant roulé plus de 3 km, considérez qu’il faut ajouter 0,3 bar à la pression recommandée par le constructeur. Il faut cependant éviter de gonfler un pneu chaud ou pire, de le dégonfler. Pour tout ce qui concerne la gestion de la pression de vos pneumatiques, un mot d’ordre : à froid !

**Essayer les pneus « verts » ? ** Il s’agit de pneus pensés pour réduire l’empreinte écologique des véhicules, notamment grâce à leurs composants qui contribuent à la baisse de consommation de carburant et d’émission de CO2. Comment ? Par l’utilisation d’un matériau spécifique (la plupart du temps une nouvelle génération de silice) pour obtenir une faible résistance au roulement tout en conservant ses performances d’adhérence.

On démarre en douceur…

Le pied léger, démarrez calmement votre moteur. Passez rapidement le rapport supérieur lors de chaque accélération. Pour autant, ne démarrez pas pas trop lentement, car le but ici est d’atteindre au plus vite votre vitesse de croisière, celle où votre véhicule consomme le moins (contrairement aux phases d’accélération). Pour tout arrêt supérieur à une minute, si vous êtes bloqué dans un embouteillage ou dans un alternat, pensez à couper le moteur si vous n’avez pas de Start-and-Stop.

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La conduite : tout en souplesse

Passez la vitesse supérieure entre 1500 et 2000 tours / mn et privilégiez les rapports les plus élevés : votre moteur tourne moins vite, donc il consomme moins. Visez toujours une vitesse de croisière constante : sans accélérations ni décélérations, vous consommez très peu ! Et pour garder une vitesse stable, le régulateur est votre meilleur ami !

L’éco conduite, c’est aussi anticiper. Regardez loin devant vous. Un feu rouge s’annonce, un véhicule ralenti ? Évitez la situation d’urgence : préférez lever le pied de l’accélérateur plutôt que de freiner, si vous en avez la possibilité. De manière générale, vous l’avez compris, il faut éviter les freinages/accélérations et conduire de manière souple.

Rien ne sert de courir…

Anticipez votre trajet, pour ne pas avoir à affronter une situation d’urgence. Partez à temps, prévoyez même une marge pour aléa ! Et, si vous rouliez sur autoroute à 120 km/h au lieu de 130 km/h ? Sur un trajet de 600 km, vous gagneriez jusqu’à 5 litres de carburant, et vous arriveriez uniquement 20 mn plus tard !

Et quand ça chauffe ?

La climatisation, c’est avec modération ! Vous démarrez dans un véhicule resté au soleil ? Commencez par rouler vitres baissées le temps que la température baisse. D’ailleurs, en ville, vous pouvez privilégier ce mode de rafraichissement de votre habitacle. Mais sur autoroute, préférez la climatisation aux vitres ouvertes à grande vitesse qui augmentent la résistance de votre véhicule.

Voyager léger

Plus vous chargez votre véhicule, plus le moteur doit fournir des efforts, et donc, plus il consomme. Respectez le poids total autorisé par le constructeur (PTAC, sur la carte grise). Et, si vous devez transporter bagages et paquets lourds, répartissez la charge de manière équilibrée. Lâchez du lest ! Si vous pouvez vous passer de bagages de toit ou de galeries, vous préservez l’aérodynamisme de votre véhicule. En mettant en pratique ces quelques conseils, vous constaterez déjà que votre réservoir se vide moins vite. Mais, si vous voulez aller plus loin, il y a aussi le covoiturage, et, si ce n’est pas déjà fait… le choix d’un véhicule plus vert. Une voiture électrique par exemple ?

Publié le 25 avril 2022
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25 avril 2022
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