
Automobile : la flambée des prix
Nous ne reviendrons pas sur l’envolée générale des prix, tant sur les denrées alimentaires que sur l’énergie et sur tout ce que nous consommons. L’automobile ne fait pas exception, bien au contraire !
Une hausse plus rapide que l’inflation
- Le prix moyen d’un véhicule en France est passé de 20 000 € à 27 000 € entre 2012 et 2022.
- En moyenne, pour acheter un véhicule neuf, il faut maintenant débourser 15% de plus qu’il y a seulement 3 ans soit 32 600 €. De quoi donner à réfléchir.
Crise sanitaire, guerre en Ukraine et pénuries
En raison des deux crises successives que nous avons connues en quelques 3 ans – la crise sanitaire et la guerre en Ukraine - composants électroniques et semi-conducteurs sont devenus rares. Mais la pénurie va plus loin encore, puisqu’elle concerne aussi les matières premières : le cuivre, le nickel, le cobalt, le lithium et l'aluminium. Et bien sûr, les coûts de l’énergie et du transport ont, eux aussi, fortement augmenté.
Un vrai problème pour la mobilité de chacun
Dès lors, rien d’étonnant à constater une chute d’1/3 des immatriculations entre 2019 et 2022 ! Cette année, seuls 2% des ménages français auront acheté un véhicule neuf.
Alors que près de 2/3 des français utilisent leur voiture au quotidien, la mobilité de chacun devient un vrai sujet. Que les modèles soient d’entrée de gamme ou que l’on parle de marques « Premium », l’augmentation des prix est bien là, mais il y a une autre mauvaise nouvelle : les délais de livraison ne cessent de s’allonger.
Quelle stratégie pour les conducteurs ?
Dès lors, comment se préserver contre cette hausse ?
Faut-il attendre en faisant le dos rond jusqu’à un retour « au calme » ?
D’après l’étude annuelle du cabinet Alix Partners sur le secteur de l’automobile, aucune accalmie n’est en vue à court terme. Du fait d’une demande largement supérieure à l’offre, les prix devraient continuer à monter en 2023.
Reste une possibilité pour qui veut acquérir un véhicule neuf : la LLD. Une fois le contrat signé, les mensualités fixes permettent d’éviter les mauvaises surprises et de préserver sa trésorerie. Seule l’assurance reste sujette aux hausses car le statut particulier de cette prestation lui autorise les adaptations annuelles.
En période de hausse des prix, des loyers mensuels fixes permettent de préserver son budget, et de se prémunir contre les mauvaises surprises.
Une perspective rassurante en ces temps d’incertitude.