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Auto revue – Nissan Ariya 63 kWh

Confort et efficacité électrique

L’Ariya allie le savoir-faire électrique de Nissan, un design clairement typé crossover et un habillage de luxe. Largement de quoi se distinguer de la concurrence !

Pas treize à la douzaine

Pas treize à la douzaine

L’excentricité de la carrosserie ne fait pas forcément l’unanimité, mais une chose est sûre : l’Ariya ne risque pas de se fondre dans la masse. C’est le crossover le plus haut de sa catégorie, de sorte qu’à l’arrière, les passagers bénéficient d’une garde au toit amplement suffisante. Attention toutefois si vous commandez le toit ouvrant : il réduit de quelques centimètres l’espace disponible en hauteur.

Le coffre de la version à deux roues motrices (traction) affiche un beau volume utile de 468 litres. Par contre, la version AWD doit composer avec la présence à l’arrière d’un moteur électrique supplémentaire, ce qui réduit la capacité du coffre à 415 litres. La transmission intégrale permet toutefois de doubler la capacité de remorquage pour la porter à 1,5 tonne.

L’éco sacrifié sur l’autel du luxe ?

L’éco sacrifié sur l’autel du luxe ?

Tandis que les autres constructeurs insistent sur le caractère durable de leurs filières de production et sur le recours à des matériaux recyclés, Nissan préfère mettre l’accent sur le savoir-faire japonais. Les finitions sont effectivement remarquables. Destinés au réglage de l’airco et du dégivrage arrière, les touches rétro-éclairées du bandeau décoratif en bois sous l’écran central sont carrément fascinants.

La plupart des autres fonctions – multimédia, systèmes d’aide à la conduite, navigation, applis… – se commandent via un grand écran tactile de 12,3 pouces, avec possibilité de personnaliser l’affichage et le contenu, comme il est de bon ton aujourd’hui. Parmi les autres équipements, de série ou en option, citons encore l’affichage tête haute et le rétroviseur arrière numérique.

Confort et silence

Confort et silence

Les sièges offrent un soutien exceptionnel et l’insonorisation frôle la perfection. Dans cette même optique de confort luxueux, Nissan a opté pour une suspension souple. Fourni de série, le système ProPilot vous aide activement à respecter la vitesse maximale autorisée et à rester bien calé au centre de la voie.

Le seul petit bémol, c’est la tendance un brin autistique de l’assistant au maintien de voie qui vous oblige à batailler ferme avec le volant si vous voulez corriger de peu la direction dans laquelle roule l’Ariya. Ce qui peut surprendre, c’est que contrairement à la Leaf, l’Ariya ne permet plus l’arrêt complet en mode ‘one pedal’. En dessous de 20 km/h, la force de freinage se relâche et exige que le conducteur intervienne en enfonçant la pédale du milieu, ce qui nous fait dire que l’ePedal faillit à son rôle.

Expérience électrique

Equipée de tout ce qui fait l’agrément de la conduite électrique, l’Ariya balaie toutes les incertitudes. Ainsi, la carte de navigation indique approximativement jusqu’où vous pouvez rouler avec une recharge de batterie.

Dans le cas de la version de 63 kWh, vous pouvez compter sur une autonomie d’environ 400 km, à condition de vous appliquer ! Si vous vous rendez à une station de recharge rapide, vous pouvez préchauffer la batterie à l’avance pour accélérer le cycle de recharge. La voiture est aussi équipée de série d’une pompe à chaleur, ce qui est un véritable avantage en termes de consommation. L’Ariya peut recharger en courant alternatif à 7,4 kW ou en option à 22 kW (triphasé). Le chargement rapide en courant continu peut se faire à 130 kW.

Le Nissan Ariya apparaît comme un véhicule électrique homogène et arrivé à pleine maturité. Il mise sur le confort et la facilité d’utilisation et privilégie le luxe par rapport à l’aspect éco, contrairement à certains de ses rivaux. Un parti-pris qui va sûrement séduire de nombreux aspirants à la conduite électrique.

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