
ZFE-m : ce qui change en 2023
La fin 2022 s’approche et 2023 se profile à l’horizon.
Nous le savons depuis plusieurs années, la réglementation dans les Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) va devenir de plus en plus sélective pour les véhicules qui seront admis à y entrer. Mais toutes les agglomérations éligibles n’ont pas encore finalisé leurs ZFE-m. En tous cas, voici à quoi nous attendre en 2023… et après !
2023 : les nouvelles interdictions
Que ce soit dès le 1er janvier ou au 1er juillet, ces villes vont exclure de nouvelles catégories de véhicules en 2023.
- Montpellier : les Crit’Air 5 au 1er janvier
- Toulouse : les Crit’Air 4 et 5 au 1er janvier
- Reims : les Crit’Air 4 au 1er janvier
- Grenoble : les Crit’Air 5 au 1er juillet
- Strasbourg : les Crit’Air 5 au 1er janvier, après une année de « contrôles pédagogiques »
(Le détail de chaque catégorie est ici.)
A noter, pour la métropole du Grand Paris : l’interdiction permanente des véhicules Crit'Air 3 serait repoussée de juillet 2023 à 2024.
Sanctions
La sanction encourue par tout contrevenant (ne possédant pas de vignette ou circulant dans la ZFE-m à bord d’un véhicule faisant l’objet d’une interdiction) est une amende de 68 euros pour une voiture et 135 euros pour un poids lourd (sans retrait de points au permis de conduire).
Et la suite ?
Les ZFE-m devront être effectives dans toutes les villes de plus de 150 000 habitants d’ici à 2025, elles devraient alors être au nombre de 45. Les dernières ZFE-m créées « prendront le train en marche », et devront d’office interdire les véhicules Crit’Air 3 et plus. En 2030, l’interdiction sera étendue aux voitures classées Crit’Air 1 : seuls les véhicules 100% électriques et à hydrogène pourront y circuler. Il reste un peu plus de 7 ans pour revoir sa mobilité en profondeur.