Auto revue – Lexus UX300e

Sentiments mitigés

Avant de lancer son bZ4x, la famille Toyota proposait déjà un véhicule 100% électrique : le Lexus UX300e. Un crossover présentant divers atouts, mais malheureusement aussi quelques défauts.

Electrique, oui… mais en toute discrétion !

Electrique, oui… mais en toute discrétion !

Bien que l’UX300e soit un véhicule 100% électrique, cela ne se voit pas au premier coup d’œil. Extérieurement, il est identique à l’hybride UX250h. Disons que son design est globalement plutôt réussi, avec notamment l’immense calandre Spindle propre à la gamme Lexus.

A l’intérieur, on trouve un écran d’infodivertissement assez haut encore commandé par le peu pratique pavé tactile Lexus. Heureusement, il dispose de toutes les options de connectivité actuelles. Les finitions sont d’excellente facture et – à quelques détails près – les matériaux utilisés sont de très bonne qualité.

Coffre plutôt modeste

Coffre plutôt modeste

Sans être particulièrement spacieuse, la banquette arrière peut accueillir des adultes, mais du fait de la batterie logée sous le plancher, les pieds sont relativement surélevés. De plus, l’arrière manque de compartiments de rangement, avec notamment un seul des deux sièges avant doté d’une aumônière. Quant au coffre, son volume n’est que de 367 litres, soit moins que la concurrence.

En revanche, la position de conduite est excellente et l’équipement très complet, avec en outre tous les dispositifs de sécurité électroniques classiques que l’on est en droit d’attendre d’un véhicule actuel. Avec une puissance électrique de 204 ch et un couple de 300 Nm, l’UX300e promet une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 7,5 secondes et une vitesse de pointe bridée à 160 km/h. Bref, le confort et l’agrément de conduite sont bien réels.

Encore du chemin à parcourir

Encore du chemin à parcourir

Malgré d’excellents scores en tant que voiture, l’UX300e ne parvient pas à se hisser au niveau des meilleurs véhicules électriques. La grosse batterie de 54,3 kWh (50 kWh net) promet un rayon d’action théorique de 315 kilomètres, mais dans la pratique, une autonomie de 250 kilomètres apparaît plus réaliste.

C’est moins que ses concurrentes directes, dont le temps de recharge est également moindre. En effet, le crossover Lexus ne peut charger en courant alternatif monophasé qu’à maximum 6,6 kW. Et même en mode de chargement rapide, la recharge reste lente, avec seulement 50 kW.

Malgré ses qualités en tant que voiture – dont un beau niveau de finition, des équipements très complets, un confort indéniable et un design réussi – cet EV n’a pas l’étoffe des meilleurs. Sa vitesse de chargement réduite et sa faible autonomie lui font perdre de précieux points, pour un prix malgré tout costaud.