Auto revue – Fiat 500e Cabrio

Plus qu’une petite citadine

Celui qui pense que la nouvelle Cinquecento n’est qu’une ‘petite voiture réservée à madame pour faire le tour de l’église’ a tout faux ! Fiat a pris le temps de peaufiner son devoir, pour un résultat étonnamment adulte.

Plus grande. Plus stable.

Plus grande. Plus stable.

La New 500 repose sur une plateforme allongée et élargie chaque fois de 6 centimètres. Dotée en outre de pneus plus grands, cette petite citadine branchée dégage automatiquement plus d’assurance et de maturité.

Une impression de maturité qui se confirme sur la route. Ce qui frappe dès le premier virage, c’est sa stabilité, grâce notamment au poids de sa plateforme, lestée par les quelques centaines de kilos du pack de batteries de 42 kWh qu’elle abrite.

Elle digère sans problème les irrégularités de la route et sa carrosserie surélevée penche à peine en virage, tandis que la direction – assistée juste comme il faut – garantit aussi une belle tenue de cap.

Autonomie intéressante

Autonomie intéressante

Avec autant de cellules de batterie, ce cabriolet annonce une autonomie officielle de 320 kilomètres, ce qui est nettement mieux que sa concurrente pressentie, la Mini Cooper S.E., laquelle doit se contenter d’une batterie de 32,6 kWh et d’un rayon d’action de 253 kilomètres.

La citadine britannique est sensiblement plus sportive, grâce à la rigidité de sa suspension, au détriment toutefois du confort. En face, la 500e dispose d’une suspension beaucoup plus souple et joue clairement dans un registre ‘plus chill’. Sans efforts particuliers et malgré une bonne partie du test effectuée sur autoroute, nous sommes arrivés à une consommation moyenne de 15,4 kWh/100 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Si vous ne circulez qu’en ville et en périphérie, tablez plutôt sur une consommation de 12 kWh/100 km.

Connectivité : mention ‘Très Bien’

Connectivité : mention ‘Très Bien’

La position de conduite a également été améliorée grâce à l’implantation moins diagonale du volant, désormais réglable en hauteur et en profondeur.

Un grand bravo aussi pour le système d’infodivertissement Uconnect 5 qui tourne sous Android Automotive (comme la Polestar 2) et qui dispose d’un écran tactile de 10”25. Cet écran se distingue par un graphisme clair et des commandes faciles. Ici encore, la Fiat 500 soutient parfaitement la comparaison avec la Mini.

Raisonnablement polyvalente

Pour une citadine, la 500e est étonnamment spacieuse à l’avant, même pour les personnes de grande taille. Le coffre en revanche reste petit et prendre place à l’arrière demande un brin de souplesse. Pour remédier à ce dernier point, vous pouvez prendre l’option de la ‘suicide door’, côté passager, du moins dans le cas de la berline (pas le cabriolet).

Les 87 kilowatts disponibles (117 ch) permettent à la 500e de sprinter de 0 à 100 km/h en neuf secondes. Sur autoroute, il est un peu moins à l’aise, notamment parce que la capote du cabriolet – parfaitement isolante et apparemment de très bonne qualité – laisse entendre le bruissement du vent. Et aussi parce que les systèmes d’aide à la conduite y montrent leurs limites, comme la tendance du cruise control adaptatif à recourir un peu trop vite aux freins.

Fiat réalise une belle remontée avec la 500e. Le constructeur a réussi à combiner le charme italien avec une transmission convaincante et un système d’infodivertissement de qualité. Bref, un petit véhicule qui vous mène toujours à bon port.